En 1992, Ward Cunningham a inventé la métaphore de « dette technique » pour souligner la manière dont les entreprises comparent leurs gains à court terme à la viabilité à long terme d’un produit logiciel. La dynamique des affaires a beaucoup évolué depuis, mais la métaphore fonctionne toujours.

Favoriser un plan à court terme pour obtenir une option de mise sur le marché plus rapide n’est pas toujours mauvais, à condition que l’entreprise dispose d’un plan de sauvegarde pour fournir un code bien conçu qui simplifierait les itérations et les innovations futures.

Mais pour les startups, la refonte est difficile car les délais et le manque de ressources empêchent les développeurs de produire un code propre et parfait. Les startups donnent la priorité aux plans à court terme et se concentrent davantage sur l’ajout de fonctionnalités pour atteindre des jalons, inscrire des clients de renom ou lever des fonds. Ce remaniement de la feuille de route et le mépris de la vision à long terme déclenchent la dette technologique.

J’ai travaillé en étroite collaboration avec plus de 25 startups et j’ai beaucoup appris de leur parcours, du stade précoce au stade de la croissance. J’ai réalisé qu’éviter les dettes technologiques devient plus facile avec quelques règles de base.

Voici quatre règles que les startups doivent suivre pour éviter la dette technologique :

Ne laissez pas les implémentations spécifiques se poursuivre pendant plus de trois mois

Les startups essaient souvent de personnaliser leur produit pour répondre aux demandes de leurs clients de renom. Parfois, cela conduit à deux produits – une version généralisée et une version spécifique au client, et les faire converger devient difficile au fil du temps.

Pour rester sur la bonne voie, les entreprises commencent à prendre des raccourcis, ce qui déstabilise le produit. J’ai vu des équipes d’ingénieurs travailler sur la personnalisation pendant une année entière, puis perdre 20 mois à fusionner et à stabiliser le produit de base.