Les particuliers qui exploitent la crypto-monnaie peuvent s’attendre à une charge fiscale plus élevée que les entreprises impliquées dans l’industrie, a indiqué un membre de haut rang du parlement russe. Alors que l’extraction des monnaies numériques n’est pas encore réglementée en Russie, les autorités penchent pour la reconnaître comme une activité économique, ce qui permettra au gouvernement de taxer les bénéfices miniers.

Les bénéfices de l’extraction de crypto-monnaie en Russie peuvent être imposés comme ceux des valeurs mobilières

Le prélèvement de l’impôt sur le revenu des particuliers pour les mineurs de crypto individuels qui retirent leurs bénéfices dans le système financier traditionnel ne peut être inférieur à 15 %, a récemment déclaré le chef de la commission de l’industrie à la Douma d’État, Vladimir Gutenev. Le législateur a ajouté que le taux d’imposition minimum pour les entreprises ou les commerçants indépendants engagés dans la frappe de monnaies numériques en tant qu’activité commerciale devrait être d’au moins 6%.

Cité par le portail d’informations économiques Finmarket, Gutenev a expliqué lors d’une conférence de presse que si les crypto-monnaies doivent être traitées comme des titres en Fédération de Russie, l’impôt sur le revenu doit être payé lorsque les pièces extraites sont encaissées.

Le député faisait référence aux récompenses minières qui peuvent être reçues aussi bien par les personnes physiques que par les personnes morales. Ces paiements pour le traitement des transactions blockchain sont crédités sur des portefeuilles de crypto-monnaie. Les mineurs peuvent choisir de convertir les pièces numériques en monnaie fiduciaire.

Le statut juridique de l’extraction de crypto-monnaies et d’une série d’autres activités liées aux crypto-monnaies n’a pas encore été défini en Russie. Un débat entre les institutions gouvernementales est actuellement en cours pour déterminer l’approche réglementaire de Moscou.

La Banque centrale de Russie a proposé une interdiction générale d’opérations telles que l’émission, le commerce et l’extraction de monnaies numériques privées qu’elle appelle des « substituts monétaires ». Cependant, l’autorité monétaire s’est retrouvée dans l’isolement alors que le ministère des Finances, d’autres départements et organismes de régulation privilégient la légalisation…