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Un projet de loi sur le renseignement récemment publié, adopté par le Comité sénatorial du renseignement la semaine dernière, obligerait le gouvernement à détailler les menaces posées par les logiciels espions commerciaux et la technologie de surveillance.
Le projet de loi annuel sur l’autorisation du renseignement, publié jeudi, viserait les fabricants de logiciels espions du secteur privé, comme NSO Group et Hacking Team, qui construisent des logiciels espions et des outils de piratage conçus pour pénétrer subrepticement dans les appareils d’une victime pour effectuer la surveillance. Les deux NSO Group et Hacking Team disent qu’ils ne vendent leurs outils de piratage qu’aux gouvernements, mais les critiques disent que ses clients ont inclus des régimes despotiques et autoritaires comme l’Arabie saoudite et Bahreïn.
S’il est adopté, le projet de loi chargerait le directeur du renseignement national de soumettre un rapport aux comités du renseignement de la Chambre et du Sénat dans un délai de six mois sur les «menaces posées par l’utilisation par les gouvernements et les entités étrangères de cybertrusion et autres technologies de surveillance disponibles dans le commerce» contre Citoyens américains, résidents et employés fédéraux.
Le rapport devrait également indiquer si des logiciels espions ou des technologies de surveillance sont construits par des entreprises américaines et quels contrôles à l’exportation devraient s’appliquer pour empêcher que cette technologie ne tombe entre les mains de gouvernements étrangers hostiles.
Le sénateur Ron Wyden (D-OR) a été le seul membre de la commission sénatoriale du renseignement à voter contre le projet de loi, citant un système de déclassification coûteux et coûteux, mais a salué l’inclusion de la disposition relative aux logiciels espions commerciaux.
Les logiciels espions commerciaux et la technologie de surveillance sont devenus un sujet de discussion courant il y a deux ans après le meurtre du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi, qui, selon les renseignements américains, a été personnellement ordonné par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, le chef de facto du pays. Un procès intenté par un dissident saoudien et ami de Khashoggi accuse NSO Group de vendre son outil de piratage mobile, surnommé Pegasus, au régime saoudien, qui aurait utilisé la technologie pour espionner …
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