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Le Maroc enquête sur un journaliste après des allégations d’amnistie

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Le Maroc a déclaré mercredi qu’il enquêtait sur un journaliste pour avoir reçu « des fonds étrangers » pour des « services de renseignement » quelques jours après que le groupe de défense des droits Amnesty ait allégué que le gouvernement avait utilisé des logiciels espions israéliens pour mettre son téléphone sur écoute.

Omar Radi a qualifié les allégations contre lui de « ridicules » et a déclaré à l’AFP que le gouvernement ternissait la réputation du Maroc en attaquant quiconque osait être critique.

Amnesty International a déclaré lundi qu’un logiciel développé par la société de sécurité israélienne NSO Group avait été utilisé pour insérer des logiciels espions sur le téléphone portable de Radi.

Le logiciel Pegasus peut allumer l’appareil photo et le microphone du téléphone ainsi que l’accès aux données, ce qui en fait un espion de poche.

Amnesty a déclaré que Radi avait été « systématiquement pris pour cible par les autorités marocaines en raison de son journalisme et de son activisme ».

En mars, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir critiqué un juge dans un tweet.

NSO est poursuivi aux États-Unis par le service de messagerie WhatsApp pour cyberespionnage présumé contre des militants des droits humains et autres.

La firme israélienne affirme qu’elle ne concède ses logiciels sous licence qu’aux gouvernements pour « lutter contre le crime et le terrorisme » et qu’elle enquête sur des allégations crédibles d’utilisation abusive.

Connexes: la société israélienne de logiciels espions NSO opère dans le sombre monde du cyber

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© AFP 2020

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