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Le SMIC, l’un des plus grands fabricants de puces au monde, fait partie de plusieurs entreprises que le ministère de la Défense envisage de désigner comme détenues ou contrôlées par l’armée chinoise, rapporte Reuters. Plus tôt ce mois-ci, le président Donald Trump a signé un décret, qui devrait entrer en vigueur le 11 janvier, qui interdirait aux investisseurs américains d’acheter des titres d’entreprises figurant sur la liste noire de la défense.
Dans une déclaration à Reuters, le SMIC a déclaré qu’il continuait de «s’engager de manière constructive et ouverte avec le gouvernement américain» et qu’il «n’avait aucune relation avec l’armée chinoise et ne fabriquait pas pour des utilisateurs finaux militaires ou des utilisations finales».
Le plus grand fabricant de semi-conducteurs en Chine, SMIC détient environ 4% du marché mondial de la fonderie, estime le cabinet d’études de marché TrendForce. Ses clients américains incluent Qualcomm, Broadcom et Texas Instruments.
Actuellement, 31 entreprises figurent sur la liste noire de la défense. Le SMIC est l’une des quatre nouvelles entreprises que le ministère de la Défense envisage d’ajouter, selon Reuters. Les autres sont China Construction Technology, China International Engineering Consulting Corp et China National Offshore Oil Corp (CNOOC).
La société s’est retirée du NYSE en mai 2019, mais a déclaré que la décision avait été motivée par le volume limité des échanges et les coûts administratifs élevés, et non par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ou la liste noire par le gouvernement américain de Huawei et d’autres entreprises technologiques chinoises.
Le SMIC a déjà été impacté par des restrictions à l’exportation qui les empêchent d’acheter des équipements clés auprès de fournisseurs américains. Début octobre, il a déclaré aux actionnaires que les restrictions à l’exportation fixées par le Bureau américain de l’industrie et de la sécurité pourraient avoir des «effets négatifs importants» sur sa production.
Le décret et l’ajout éventuel de nouvelles entreprises à la liste noire de la défense sont conformes à la position ferme de l’administration Trump contre les entreprises technologiques chinoises, notamment Huawei, ZTE et ByteDance, qui, selon elle, constituent une sécurité nationale potentielle …
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