Wiz a annoncé lundi avoir levé 250 millions de dollars dans le cadre d’un tour de table de série C, ce qui porte le total levé par la société de sécurité cloud à 600 millions de dollars.

La société a été fondée en janvier 2020 par les personnes qui ont fondé la société de sécurité cloud Adallom, que Microsoft a acquise en 2015 pour 320 millions de dollars. Wiz est sorti du mode furtif en décembre 2020 avec un financement de 100 millions de dollars. En mars 2021, il a annoncé la levée de 130 millions de dollars supplémentaires, pour une valorisation de 1,7 milliard de dollars.

Aujourd’hui, six mois plus tard, la société a levé 250 millions de dollars auprès d’Insight Partners, Greenoaks Capital, Sequoia Capital, Index Ventures et Salesforce Ventures, pour une valorisation de 6 milliards de dollars.

Wiz est basé à Palo Alto, en Californie, et à Tel Aviv, en Israël. La startup a développé une plate-forme que les organisations peuvent utiliser pour analyser leurs configurations et charges de travail cloud, évaluer les architectures cloud et les facteurs de risque, identifier les risques critiques et renforcer leurs environnements cloud.

La société affirme que son produit est utilisé par de grandes entreprises telles que Fox, Salesforce, DocuSign, Blackstone et Slack.

« [Wiz] offre aux entreprises une couverture quasi instantanée de l’ensemble de leur environnement multi-cloud et corrèle les risques pour séparer le signal du bruit. Nous ne nous contentons pas d’identifier les risques, nous les hiérarchisons et trouvons des vecteurs d’attaque qu’aucune autre technologie ne peut trouver », a déclaré Assaf Rappaport, PDG de Wiz. « Mais on ne s’arrête pas là. Nous avons également une équipe dédiée de chercheurs en sécurité (pirates éthiques) dont le seul travail consiste à trouver de nouvelles surfaces d’attaque dans le cloud qui mettent nos clients en danger.

Au cours des derniers mois, Wiz a révélé plusieurs vulnérabilités potentiellement graves, notamment les failles OMIGOD affectant les clients Azure et la vulnérabilité Cosmos DB surnommée ChaosDB. Ils ont également identifié une nouvelle méthode d’attaque DNS qui permet l’espionnage au niveau de l’État-nation.

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