[ad_1]
Une nouvelle entreprise du fondateur et ancien PDG de la société d’infrastructure spatiale Momentus, Mikhail Kokorich, vise à construire un avion hypersonique pour la livraison autonome de fret dans le monde entier. Bien que le métier soit loin d’être terminé, sans parler des tests et de la certification, un tour de table de 29 millions de dollars devrait faire avancer les choses.
Le plan déclaré est de construire un véhicule hypersonique (c’est-à-dire des multiples de la vitesse du son) alimenté par de l’hydrogène liquide et avec uniquement de l’eau comme échappement, ce qui permettrait une livraison point à point presque partout sur la planète. Ambitieux, oui, cher, oui. Difficile à concevoir, oui aussi.
La nouvelle société, Destinus, est le premier grand pas de Kokorich depuis qu’il a quitté Momentus peu de temps avant le SPAC de ce dernier. Il est parti sous une sorte de nuage, car il y avait des allégations selon lesquelles la société aurait induit les investisseurs en erreur et des problèmes de sécurité modérés liés à sa propriété (Kokorich étant russe).
Ces problèmes (et le règlement ultérieur de 7 millions de dollars avec la SEC) ne semblent pas avoir affecté la confiance des investisseurs de Destinus, notamment Conny & Co, Quiet Capital, One Way Ventures, Liquid2 Ventures, Cathexis Ventures, ACE & Company. Le tour de 26,8 millions de francs suisses (environ 29 millions de dollars) suggère qu’ils voient un marché et un moyen de le capturer.
Un avion spatial est un avion ailé conçu pour décoller du sol et voyager hors de l’atmosphère et rentrer, le tout sous sa propre puissance et navigation. Le plus célèbre est probablement le mystérieux X-37B du gouvernement américain (comme il est invariablement décrit), qui est censé être utilisé pour des tests spatiaux pour des agences à trois lettres.
La Jungfrau, comme on appelle le prototype d’engin conçu par Destinus, serait un « hyperplan » entièrement autonome, car il ne va pas tout à fait dans l’espace, restant bien en dessous de la ligne Karman mais à des fins aérodynamiques assez proches du vide. Ils visent des vitesses aussi élevées que mach 15 à 60 kilomètres de haut – la vitesse au sol réelle dépendra de nombreux facteurs et n’est pas si simplement indiquée. Puis l’avion rentrera…
Voir la source de cette publication
[ad_2]